![]()
Lomé, 8 octobre 2025 Un vent de renouveau souffle sur la gouvernance togolaise. Par décret signé ce mercredi, le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a dévoilé la composition du tout premier gouvernement de la Cinquième République. Composé de 27 membres dont 10 ministres délégués ce nouvel exécutif, plus resserré que le précédent (36 membres), incarne la volonté d’efficacité et d’innovation au cœur de l’action publique.
La nouvelle équipe se distingue non seulement par son format allégé, mais aussi par l’introduction de terminologies inédites dans l’intitulé de plusieurs portefeuilles. Des expressions comme « souveraineté alimentaire », « veille stratégique », « efficacité du service public », ou encore « économie sociale et solidaire » traduisent un cap résolument tourné vers la modernisation, la transparence et la performance.
Parmi les huit nouvelles figures qui font leur entrée, on note le retour de Kodjo Adedze à l’aménagement du territoire, tandis que Mama Omorou prend les rênes de l’Éducation nationale. Badanam Patoki hérite du ministère de l’Économie et de la Veille stratégique, et Martine Moni Sankaredja prend en main les Solidarités, le Genre, la Famille et la Protection de l’Enfance. A leurs côtés, Séna Alipui, Yackoley Johnson, Kossi Tenou et Gado Tchangbedji rejoignent l’équipe en tant que ministres délégués, chargés de secteurs aussi cruciaux que l’eau, le commerce ou encore l’enseignement supérieur.
Certains visages familiers changent de cap. Ainsi, Gilbert Bawara se voit confier les relations avec le Parlement, Dodzi Kokoroko prend la tête du portefeuille de l’Environnement, Pacôme Adjourouvi est désormais ministre de la Justice et des Droits humains, et Isaac Tchiakpe passe au Tourisme et à la Culture.
Autre changement majeur : Jean-Marie Koffi Tessi prend en main la Santé, avec une mission élargie à la couverture sanitaire universelle et aux assurances.
Fait notable, quatre ministères stratégiques Défense, Transports, Fonction publique, et Travail sont désormais rattachés à la Présidence du Conseil, accentuant ainsi le rôle de pilotage central du Chef de l’État dans la gouvernance nationale.
Cette nouvelle configuration gouvernementale s’inscrit dans une ambition claire : réformer en profondeur l’appareil d’État, mieux répondre aux défis économiques et sociaux du pays, et préparer le Togo à une ère nouvelle de souveraineté et d’efficience.
Par César S.












































































