Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé en visite au Royaume uni pour participer à la 5 ème édition de l’Annual Debate, organisé par Invest Africa, en tant qu’invité d’honneur, a réitéré aux opérateurs économiques britanniques et à ceux d’ailleurs, son invitation à venir investir au Togo pour la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022 lors d’une adresse qui s’est déroulée sous forme d’entretien avec l’économiste bissau-guinéen, Carlos Lopes le mardi 4 juin 2019.
Le président de la République a animé le même jour une conférence- débat consacrée à la vision du Togo en matière de sécurité collective dans la sous-région ouest-africaine et échangé avec Mme Harriet Baldwin,membre du parlement britannique et ministre d’État pour l’Afrique au ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth.
Devant un auditoire composé de représentants de multinationales, de sociétés d’investissement, d’institutions internationales de financement du développement, et de plusieurs organisations, Faure Gnassingbé a exposé sa nouvelle vision d’une transformation structurelle de l’économie togolaise traduite dans ce plan quinquennal.
« Le Plan national de développement est conçu pour générer une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois, améliorant le bien-être social de la population. En termes qualitatifs, il devra révéler à l’horizon 2022 le Togo comme un centre de tourisme d’affaires et ériger la capitale Lomé, comme plateforme financière et d’affaires, de premier rang dans la sous-région en Afrique », a-t-il déclaré.
Plusieurs sujets liés au développement du Togo ont été évoqués, du développement des infrastructures aux efforts de réduction de la pauvreté. Face aux investisseurs, le Président de la République a insisté sur les multiples atouts dont dispose le Togo et présenté les opportunités d’investissement ainsi que les mesures incitatives pour rassurer le secteur privé britannique.

VISION DU TOGO EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ COLLECTIVE
Le Président de la République, Faure Gnassingbé a animé également le mardi 4 juin dans le cadre de l’« Annual Debate 2019 », une conférence-débat consacrée à la vision du Togo en matière de sécurité collective dans la sous-région ouest-africaine.
Cette conférence a pour thème « Le rôle régional du Togo : Promouvoir la sécurité collective en Afrique de l’Ouest ».
L’institut royal britannique des affaires internationales, qui a accordé ce privilège au chef de l’Etat, reconnaît que le Togo a déjà fourni des efforts considérables en matière de préservation de la sécurité et de la stabilité dans la sous-région et même au-delà.
Devant un parterre de personnalités du monde diplomatique, des affaires, de la société ainsi que des Amis du Togo, le Chef de l’Etat a évoqué le contexte régional marqué par la méridionalisation de la menace terroriste.
« Depuis de nombreuses années, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à l’occupation de vastes étendues de sa bande sahélienne par des réseaux criminels mêlant au terrorisme, une multitude de trafics allant des êtres humains aux armes, en passant par la drogue et le blanchiment d’argent », a souligné Faure Gnassingbé.
Au vu de la persistance de l’insécurité dans le Sahel avec notamment la recrudescence des attaques et la contamination qui affecte progressivement les Etats côtiers, le n°1 togolais a plaidé pour une prise de conscience générale et une réponse concertée et coordonnée à la menace sécuritaire.
Le Président de la République a notamment insisté sur la nécessité du maintien d’un cadre de coopération avec les partenaires. Ceci, en mettant davantage
l’accent sur les relations commerciales et l’investissement dans les secteurs créateurs d’emploi car, a-t-il affirmé, « la croissance inclusive et la prospérité partagée sont les meilleurs remparts à la radicalisation et à l’extrémisme violent ».
Le Chef de l’Etat a toutefois rappelé que l’interlocuteur le plus légitime pour les questions relatives à la sécurité régionale reste la CEDEAO.

ENTRETIEN GNASSINGBE ET MME HARRIET BALDWIN
A Londres toujours dans le cadre de «l’Annual Debate 2019 », le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a eu un entretien mardi 4 juin avec Mme Harriet Baldwin, membre du parlement britannique et ministre d’Etat pour l’Afrique au ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth.
Les discussions entre les deux personnalités ont porté entre autres sur les opportunités d’investissement, la démocratie et le développement.
Harriet Baldwin a notamment salué « l’ambitieux » Plan national de développement (PND 2018-2022) du Togo que le Chef de l’État présenté dans la capitale londonienne le mercredi 5 juin en marge de l’«Annual Débate» 2019.

« TOGO-UK INVESTISSEMENT SUMMIT »
A l’ouverture le jeudi 6 juin du « Togo-UK Investissement Summit » qui a réuni des personnalités économiques, Faure Gnassingbé a de nouveau lancé un appel
aux investisseurs: « Venez au Togo ! ».
Le chef de l’Etat a présenté l’un des principaux atouts de l’économie du pays: « Le Togo a toujours eu le grand avantage d’être bien positionné avec un port en eau profonderelié au reste du monde ». « Classé 1er en Afrique de l’Ouest » par « The Maritime Executive », il est doté d’infrastructures et d’équipements modernes.

« Sa profondeur de près de 17 m lui permet d’accueillir des navires de 3 e génération ».L’appel du président Faure Gnassingbé entre les deux pays devrait de toute vraisemblance avoir une résonance bien particulière auprès des investisseurs à une semaine de l’ouverture du forum économique Togo-UE. Au cours de de cette rencontre, le pays espère optimiser la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre du PND 2018-2022.
La contribution du secteur privé à son financement est de 65 %, soit près de 3 000 milliards FCFA sur un coût global de 4.622 milliards FCFA.

LE CHEF DE L’ETAT REAFFIRME LA VOLONTE DU TOGO D’ADHERER AU COMMONWEALTH
Le Togo confirme un peu plus son intention d’intégrer le Commonwealth, l’organisation intergouvernementale qui regroupe en majorité les anciennes colonies de l’Empire britannique.
En séjour à Londres où il a participé à plusieurs activités liées à la promotion du PND 2018-2022, ou à la question de la sécurité dans la sous-région ouest-africaine, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a évoqué de nouveau le sujet lors d’une séance de travail avec un groupe de parlementaires et une délégation du secteur privé britannique, sur le renforcement des relations diplomatiques et de la coopération économique entre le Togo et le Royaume-Uni.
« C’était pour nous et les représentants du secteur privé britannique un grand privilège d’échanger avec le chef de l’Etat togolais. Le Togo devrait adhérer au Commonwealth, le Président l’a d’ailleurs dit », a affirmé le député britannique Andrew Rosindell.
« Nous avons discuté d’autres enjeux et Faure Gnassingbé en compagnie de Tony Blair des moyens d’accroître les échanges. Le Togo représente un partenaire formidable du Royaume-Uni, et nous sommes là pour renforcer les liens qui existent déjà entre les deux pays », a-t-il poursuivi.Lancé depuis 2014, le processus d’adhésion a officiellement pris forme avec l’envoi en 2017, de deux missions de travail à Lomé, destinées à évaluer les critères et à rencontrer les acteurs politiques et de la société civile.
L’adhésion du Togo à cette organisation qui comprend déjà des pays non-anglophones comme le Rwanda et le Mozambique devrait permettre de renforcer les liens et les échanges avec ses Etats membres.