Le président Faure Gnassingbé prenait les rennes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 5 juin 2017. Le président togolais, Faure Gnassingbé a été porté à la tête de la communauté par ses pairs de la sous- région. Une investiture tenue à l’issue des travaux de la 51ème session ordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO, à Monrovia, en terre libérienne. Le Numéro 1 togolais succédait ainsi à la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf et devait occuper le poste pour la première fois depuis son élection en 2005 à la magistrature suprême du Togo. Un mandat riche en activités. Des actions qui vont dans le sens de la recherche de la paix et du renforcement de la démocratie dans les pays membres du regroupement communautaire. Un an après, quel bilan peut-on retenir de la mandature de Faure Gnassingbé à la tête de CEDEAO?
Aussitôt à la tête de la CEDEAO, Faure Gnassingbé met un accent particulier sur le bien-être des populations de la communauté. Une visite inopinée à la frontière Togo-Ghana, pour attirer l’attention des autorités en charge de la sécurité des frontières, de la nécessité de permettre aux populations de circuler et de vaquer librement à leurs occupations dans l’espace communautaire.
Ainsi, il a fait de la libre circulation des personnes et des biens des pays membres l’une de ses batailles principales. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens, que Faure Gnassingbé s’est personnellement rendu le 8 juin 2017 à la frontière Togo-Ghana (Aflao) pour constater l’effectivité de cette politique prônée par l’organisation communautaire.
Cette visite sera suivie quelques jours plus tard de la décision entre le Togo et le Ghana de l’ouverture permanente de leurs postes frontières terrestres pour favoriser la libre circulation des personnes et des biens afin d’accroître les échanges commerciaux entre les deux pays.
Il a pris une part très active dans la résolution de la crise politique en Guinée-Bissau. Concernant la résolution de cette crise politique en Guinée- Bissau, le président togolais a dépêché plusieurs missions auprès des autorités Bissau- guinéennes pour aider à une sortie de crise. Ses actions seront finalement concluantes le 17 avril 2018. Un Premier ministre consensuel a été nommé par le président Joao Mario Vaz.
Il s’agit d’Aristide Gomez dont le gouvernement a pour mission de préparer et d’organiser les législatives qui auront lieu en novembre 2018. Des élections qui vont permettre à la Guinée- Bissau de sortir définitivement de la crise politique qui a débuté en 2015. D’ailleurs lepeuple de la Guinée Bissau a témoigné toute sa gratitude à Faure Gnassingbé, à travers un message du premier ministre désigné, par toutes les forces politiques.
Le Liberia et la Sierra Leone ont été également au cœur du mandat de Faure Essozimna Gnassingbé, sur le toit de la CEDEAO. Le bon déroulement des processus électoraux qui ont conduit à l’alternance pacifique au Libéria et en Sierra-Léone sont à mettre à l’actif du Chef d’Etat togolais. Faure Gnassingbé était à cet effet à l’investiture des deux chefs d’Etat, Georges Weah du Libéria et Juluis Maada Bio de la Sierra-Léone pour leur exprimer toutes les félicitations de la CEDEAO.
Au cours des treize mois de gouvernance communautaire, le premier des togolais a présidé trois grandes rencontres concernant l’organisation.
En octobre 2017, c’est sous son égide qu’a eu lieu à Niamey, au Niger, le forum des premières dames consacré à la lutte contre la fistule obstétricale, la protection des droits de l’ Enfant en Afrique de l’Ouest, les mutilations génitales et les violences basées sur le genre.
La présence du président Faure Gnassingbé aux côtés des premières dames de la CEDEAO, a été très saluée par l’ancien président de la commission de l’institution, Marcel Alain de Souza qui avait estimé que la participation du président togolais dénote bien de l’importance qu’il accorde aux questions de genre, aux droits de l’Enfant, à la lutte contre la fistule obstétricale et à la mutilation des femmes dans l’espace CEDEAO.
Au cours du même mois et toujours dans le même pays, le chef de l’Etat a dirigé un mini- sommet dont le sujet principal était relatif à la mise en circulation de la future monnaie unique.
Enfin, c’est également sous sa houlette que s’est tenu à Abuja en décembre 2017, le 52ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation. Le sommet extraordinaire de l’institution tenu à Lomé, en avril n’est pas en reste.
Au terme de son mandat, Faure Gnassingbé, a été l’un des instigateurs d’un sommet commun CEDEAO-CEEAC (Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest-Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale), le 30 juillet 2018. Le lendemain, il a présidé dans toute sa prestance le 53e sommet de la CEDEAO. Ce 31 juillet 2018, il a passé le témoin, au président nigérian, Muhamadou Buhari et le nouveau président de la Commission, l’ivoirien Jean Claude Kassi BROU a prêté serment.
Aussi, faut-il le souligner, cette rencontre des Chefs d’Etat, a accouché d’une feuille de route, pour la résolution de la crise politique au Togo.
En outre, à quelques jours de la fin de son mandat à la tête de l’institution communautaire, Faure GNASSINGBE, a été très apprécié par les parlementaires de la communauté. C’est à la suite d’un sondage effectué par l’Institut Prospective et Sécurité en Europe, une note de 7,9/10 attribuée au président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé. Une note qui en dit long !