Les agropoles sont des structures d’initiatives agricoles promues par le gouvernement et qui permettent de créer des conditions favorables à l’investissement, notamment dans la fourniture des intrants et des services agricoles, la transformation des produits agricoles et leur mise sur le marché.
Pour traduire dans les actes cette politique, à la fois de sécurité alimentaire et de création d’emploi et de richesse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) a initié sur près de 1000 hectares, un projet socio-agricole dans la localité d’Agbélouvé à 60 km de Lomé.
Le mardi 27 novembre dernier, le président de la CCIT, Essohouna Méba a reçu la visite d’une délégation d’une cellule d’exécution et suivi dela Présidence, qui est venue s’enquérir de l’état d’avancement du projet.
Initié et exécuté par la CCIT, l’agropole d’Agbélouvé va se spécialiser dans la filière coton avec la mise en place d’une chaîne de valeurs dans la production et la commercialisation du coton, avec l’appui technique et financier de partenaires turques qui s’engagent à acheter la totalité de la production.
Après une brève présentation du projet, les deux institutions ont échangé sur les questions pratiques et techniques, l’expérience de la CCIT sur le terrain et le mécanisme de financement du projet.
M. Essohouna Méba s’est réjoui de l’intérêt que le gouvernement porte au projet de son institution et réaffirmé son engagement à accompagner le chef de l’Etat et son gouvernement dans l’exécution de l’axe 2 du nouveau Programme national de développement (PND), adopté en août dernier. Il a saisi l’occasion pour évoquer le projet du ‘’ Laboratoire de Qualité’’, qui selon lui, est devenu une nécessité si le gouvernement veut réussir l’axe 2 du PND.
Le président a soutenu son argument, disant en que «sans un laboratoire de qualité,les productions qui sortiront des zones de transformation agro industrielle en cours de mise en place au Togo, auront du mal à s’exporter, notamment dans le cadre de la Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique (AGOA), dont le pays peine déjà à profiter, faute de certification des produits issus de la transformation locale ».
«La promesse d’un appui et d’un accompagnement de la part du gouvernement serait un grand atout pour l’avancement et la réussite du projet », a conclu le président de la CCIT.
La délégation de la cellule Exécution et Suivi de la Présidence, a exprimé sa satisfaction par rapport à la réalisation et à la pertinence de ce projet et promis faire un compte rendu fidèle au gouvernement.
Un accord entre la CCIT et les partenaires turques, dans le cadre de ce projet sera signé en décembre de cette année (2018).
Rodolphe A.