Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Colonel Gnama Latta a annoncé, le lundi 7 mars, le démarrage prochain des travaux de réhabilitation de l’Aéroport international de Niamtougou grâce à un investissement de 2,2 milliards FCFA.
Les travaux de l’Aéroport international de Niamtougou (à 450 km au nord de Lomé) vont consister au rallongement de la piste de la plateforme d’une longueur de 2.500 mètres pour atteindre les 3.000 mètres, à la clôture du périmètre et à la sécurisation de l’aérogare. Cette réfection, dit le directeur de l’ANAC, va accélérer le projet d’ouverture d’une ligne nationale avec la création d’une compagnie aérienne locale pour relier Lomé et Niamtougou.
Selon le Colonel Gnama Latta, également directeur de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), outre ces travaux, il y a aussi la dotation en équipements modernes et le renforcement des chaussées aéronautiques.
L’effectivité de cette extension du site, permettra au second aéroport du pays de se conformer aux normes internationales et de servir de base d’exportation de plusieurs produits de rente tels que la mangue et la tomate, cultivés dans la localité. Elle contribuera également à booster le tourisme dans le pays, grâce au trafic de passagers qu’aura suscité la plateforme.
Ces travaux ont été lancés en 2010. Ils visent à faire de cette plateforme, une « référence pour la logistique aéroportuaire, en particulier pour le trafic cargo destiné aux pays de l’hinterland ».
« Avec le climat de paix qui règne dans le pays, il y a des initiatives pour ouvrir une ligne nationale entre Lomé et Niamtougou. Nous sommes dans le processus. Ce sont des avions très modernes qui sont attendus. L’objectif du gouvernement, c’est d’améliorer les conditions de vie des populations et recruter des jeunes », a affirmé le Colonel Gnama Latta.
Mis en service depuis 1981, l’Aéroport International de Niamtougou peut accueillir des avions de types DC 10-30. Il dispose d’un parking avions de 4 postes, une aide à l’atterrissage : approche et navigation aérienne moderne, en plus d’un radar secondaire et une structure de traitement du fret aérien (selon l’Organisation de l’aviation civile internationale-OACI). Il dessert les marchandises transportées contre rémunération à l’exception de la poste (de ce qui est soumis au monopole en fonction des dispositions de l’Union Postale Universelle).
Daniel H.