Le président de la République, Faure Gnassingbé a relevé, le jeudi 18 mars 2021, que « le Togo est le pays où il est le plus facile de faire des affaires » lors de son adresse aux participants de l’édition 2021 du Forum économique Afrique du CIAN auquel le Togo a pris part.
Ouvert officiellement le jeudi, le Forum économique Afrique du CIAN est le rendez-vous annuel des dirigeants et cadres d’entreprises présents ou souhaitant investir sur le continent.
Le Togo, représenté par la ministre, secrétaire générale de la présidence de la République, Mme Sandra Ablamba Johnson, également présidente du comité de pilotage de la Cellule Climat des Affaires (CCA) a animé, lors des travaux virtuels, une table ronde sur l’importance du secteur privé dans la relance de l’économie africaine.
Dans son message, le chef de l’Etat a rappelé les ambitions économiques du Togo, et les efforts qu’il mène pour y parvenir. Le président togolais a, de nouveau, lancé un appel aux investisseurs. « Le Togo jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d’y investir », a-t-il déclaré.
D’entrée de jeu, Faure Gnassingbé a indiqué qu’«avec vous, nous voulons accélérer la marche du Togo vers cet avenir. Nous sommes plus que jamais déterminés à faire du Togo une terre d’accueil, de prospérité et de sécurité pour les investisseurs, en tirant profit de sa position géostratégique, qui ouvre, sur l’espace CEDEAO un accès à plus de 350 millions d’habitants, avec un port naturel en eau profonde. Ces atouts, alliés à la paix et la sécurité, à la stabilité politique durable et au capital humain, sont autant d’avantages qui soutiennent notre développement, appuyé par d’ambitieuses réformes et de grands projets d’infrastructures ».
Le président de la République a rappelé que l’édition 2020 du Doing Business de la Banque mondiale classe son pays comme premier réformateur en Afrique et troisième meilleur au monde. Et en matière de création d’entreprises, le Togo se place au quinzième rang mondial. Malgré la crise sanitaire, le taux de croissance élevé, 5%, est l’illustration la plus récente d’une économie agile, créative et pugnace. Pour consolider ces acquis, de nombreuses réformes juridiques et économiques ont été mises en œuvre au profit des investisseurs.
Le N°1 togolais précise que son pays «jouit désormais de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, raison pour laquelle certains grands groupes internationaux reconnus pour leur dynamisme ont choisi d’investir au Togo, notamment les groupes Bolloré, Eranove, Total, Olam, Canal Plus, Dangote, Agou Holding, HeidelbergCement, entre autres.
« J’ai le plaisir d’inviter d’autres investisseurs internationaux à venir explorer les opportunités d’affaires au Togo et participer ainsi à la grande transformation économique, sociale et culturelle de notre pays. Un ministère spécialement dédié à la promotion des investissements et l’Agence de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (l’API-ZF) vous accompagneront dans toutes les étapes de développement de vos projets d’investissements », a poursuivi le chef de l’Etat.
Faure Gnassingbé a réaffirmé avec force, son engagement à avancer vite avec eux, vers une prospérité partagée et durable.
LE TOGO DEFEND SA VISION DU SECTEUR PRIVE AFRICAIN
La ministre Sandra Ablamba Johnson a animé lors des travaux virtuels du jeudi 18 mars, une table ronde sur l’importance du secteur privé dans la relance de l’économie africaine.
Sandra Johnson, qui était aux côtés d’éminentes personnalités politiques et du secteur privé, a défendu la vision du Togo sur le sujet. Ces dernières années, le Togo a réussi à se hisser au rang des nations offrant le plus de facilités au secteur privé, grâce à de courageuses réformes économiques.
Selon les promoteurs du forum, bien que confrontée à un choc d’une ampleur inédite, l’Afrique a fait preuve d’une résilience insoupçonnée. « La crise sanitaire dû au coronavirus offre ainsi l’occasion de repenser la place des entreprises dans l’organisation économique du continent et de réinventer de nouvelles chaînes de valeur », ont-ils poursuivi.
LA COVID 19 ET LE FORMAT DU FORUM AFRIQUE DU CIAN 2021
Prévu initialement le 18 mars, l’édition 2021 du rendez-vous annuel des dirigeants, cadres d’entreprises présents ou souhaitant investir en Afrique, se déroule en deux temps en raison de la crise sanitaire. Un web conférence a eu lieu cette même date tandis que le forum en format présentiel aura lieu le 1er juillet prochain.
Confrontée à un choc d’une ampleur inédite, l’Afrique a fait preuve d’une résilience insoupçonnée. La crise offre l’occasion de repenser la place des entreprises dans l’organisation économique du continent et d’inventer de nouvelles chaînes de valeur. Ces thèmes sont au cœur des débats du Forum Afrique du CIAN.
Depuis sept ans, le Forum est devenu un temps fort, reconnu et attendu par la communauté des acteurs impliqués en Afrique. Alors que la crise sanitaire et économique se prolonge, les promoteurs n’ont pas voulu le reporter car c’est maintenant qu’il est indispensable. Ils avaient plus que jamais besoin de réfléchir et d’échanger ensemble. C’est pourquoi ils ont décidé de maintenir leur événement, mais en l’adaptant aux contraintes de la situation. Exceptionnellement cette année, le Forum Afrique du CIAN, en partenariat avec le journal L’Opinion, a été découplé en deux séquences afin de garantir un événement de haut niveau et un format sécurisé : une première étape le jeudi 18 mars 2021 au matin, avec une conférence en ligne digitale, d’une durée de deux heures. Entre autres, les résultats des deux baromètres du CIAN sur le climat des affaires et les leaders d’opinion africains seront dévoilés, en présence d’intervenants de haut niveau. Un second rendez-vous le jeudi 1er juillet 2021, avec les conférences plénières en présentiel et des ateliers B2B, comme les années précédentes.