Le président de la République, Faure Gnassingbé a pris part au deuxième forum économique annuel du Qatar, du 20 au 22 juin 2022 à Doha la capitale sur l’invitation de son homologue, Émir Tamim Bin Hamad Al Thani. Le chef de l’Etat a partagé l’expérience du Togo face aux différentes crises lors de ce rendez-vous.
Le n°1 togolais, Faure Gnassingbé a été, au cours de ce forum économique, l’hôte d’une session dédiée au Togo. Cette activité, inscrite dans une séquence sur le continent africain, a réuni un parterre de représentants d’institutions financières internationales, d’entreprises et de diplomates.
Lors de son intervention, le président de la République a élargi sa réflexion sur des thématiques liées à l’inclusion socio-économique des populations dans un contexte de crise sanitaire et économique, la menace sécuritaire de plus en plus pesante, notamment dans la sous-région ouest-africaine, ou encore l’attractivité des populations en s’inspirant des choix, expériences et perspectives du Togo. « Le Togo a su gérer la crise en essayant d’apporter des solutions aux populations défavorisées dès le début de la pandémie », a rappelé le chef de l’Etat.
Aux investisseurs, le président Faure Gnassingbé a mis en avant les avantages comparatifs et la compétitivité du Togo, ainsi que les différentes opportunités offertes par son pays, conformément aux ambitions déclinées dans la nouvelle feuille de route gouvernementale. L’occasion a permis à la délégation togolaise de partager l’expérience du pays en matière de résilience, d’exposer les perspectives de croissance du pays, et de nouer de partenariats en vue de la réalisation de la feuille de route quinquennale.
Ce deuxième forum économique annuel du Qatar a permis au Togo d’échanger aux côtés des autres Etats, sur la problématique de la reprise de l’économie mondiale post-Covid-19, des sujets relatifs, entre autres, aux investissements dans un environnement financier en mutation, ainsi que des défis économiques liés à la conjoncture. Cet événement vise à trouver des stratégies globales pour relever les défis les plus urgents des économies et assurer une reprise égalitaire de la croissance post-pandémie.
Pendant trois jours, le chef de l’Etat togolais et les autres dirigeants du monde également invités, des partenaires au développement et autres investisseurs ou opérateurs économiques ont également abordé plusieurs thématiques comme la résilience des chaînes d’approvisionnement, la lutte contre l’inflation, la transition énergétique, l’économie numérique, les investissements et la renaissance des économies africaines.
LE TOGO ET LE QATAR FONT LE POINT DE LEUR COOPERATION

En marge de ce forum économique annuel, le président de la République du Togo, Faure Gnassingbé s’est entretenu avec son homologue du Qatar, Émir Tamim Bin Hamad Al Thani. Les deux leaders ont encore évoqué la problématique de la reprise de l’économie mondiale post-Covid-19, la renaissance des économies africaines, les défis économiques liés à la conjoncture.
Déjà en 2018, au cours d’une visite officielle de 48h dans le pays, les deux chefs d’Etat avaient évoqué des questions liées à l’amélioration des flux commerciaux. Il s’était également agi pour Lomé et Doha de nouer de différents accords bilatéraux dans les domaines économique, commercial et technique. Il y a un an, en juillet 2021, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Pr Robert Dussey y a également effectué un déplacement officiel.
Le chef de la diplomatie togolaise a rencontré dans ce sens à Doha, son homologue et Vice-Premier ministre, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani. Au menu des discussions, les différentes pistes de renforcement des relations bilatérales, avec notamment un accent particulier sur un soutien mutuel lors des forums internationaux ont été débattus par les deux personnalités.
La signature d’un protocole d’entente entre les deux pays avait été aussi annoncée. Cet accord porte sur la réciprocité en matière de promotion et de protection des investissements, la promotion du secteur privé et la mise en place d’un mécanisme de consultations diplomatiques périodiques en vue d’affermir leur coopération.