Véritable vitrine du secteur privé, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) a une mission consultative et représentative. Elle assure également des missions de conseil, d’appui, d’information, de formation et de gestion de services industriels et commerciaux.
Cette institution qui constitue l’interface entre l’autorité publique et les opérateurs économiques, a été secouée par une crise sans précédent impliquant son ancien président dans
une affaire de détournement de fonds à Ecobank.
Cette affaire allait ternir l’image de la CCIT quand les membres consulaires ont décidé, le 7 octobre 2014, de porter à la tête de l’institution Germain MEBA, afin d’achever le mandat en cours.
Avec la manière, cet opérateur économique pas des moindres, Directeur Général du Carrefour Informatique et Bureautique-Institut des Nouvelles Technologies Appliquées (CIB-INTA), a permis à la CCIT de redorer son blason et de se remettre sur les rails. La redynamisation du secteur privé, la création des opportunités d’affaires à travers les rendez-vous d’affaires internationaux, les rencontres B to B entre opérateurs économiques nationaux et internationaux, le renforcement des capacités des PME/PMI sont entre autres les chantiers entamés par le président MEBA.
De grands défis attendaient le nouveau président MEBA et son équipe. Il s’agissait surtout pour eux d’améliorer la gouvernance de la CCIT pour une meilleure collaboration avec les hommes d’affaires togolais, afin que ceux-ci puissent apporter leurs contributions au développement du secteur privé et partant, à l’essor économique ; un vœu cher du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Deux ans auront suffi au président de la CCIT pour mettre en œuvre sa feuille de route et les résultats sur le terrain sont très encourageants.
Selon Germain MEBA,« la promotion du secteur privé est un vaste chantier et un tunnel sans fin. Au cours de ces deux dernières années, nous avons essayé, dans la mesure de nos possibilités, de mettre en exécution un plan d’action cohérent et exigeant, orienté vers la promotion des entreprises, l’information, la formation, la gestion des infrastructures, la recherche de partenariat, la signature des accords ».
Il a souligné qu’« à l’international, nous avons mérité, de par notre sérieux au travail, la confiance de nos homologues de la grande famille consulaire. Cette situation nous place à la tête de la CPCCAF et de la FCCIAO.
Nous considérons cette marque de confiance comme étant non seulement un honneur mais aussi un défi et un appel au travail, à l’innovation et à l’efficience ». Toutes ses actions à la tête de la CCIT ont amené ses pairs à lui renouveler leur confiance en le portant à la tête de leur institution pour un mandat de 4 ans lors de l’assemblée consulaire tenue en décembre 2016.
Galvanisé par cette confiance, l’homme connu pour sa rigueur et sa détermination, a dévoilé sa vision pour l’institution qu’il incarne. Le président élu a fait le choix de rester dans la dynamique de rendre plus visible la CCIT, de faire face aux défis qui attendent le secteur privé, de rechercher des partenariats, et de signer de nouveaux accords première mandature reste la pression fiscale.
Excellent négociateur, le président de la CCIT a pu, grâce à l’esprit d’ouverture des responsables de l’Office togolais des recettes (OTR), engranger des points pour desserrer peu à peu l’étau fiscal en faveur des opérateurs économiques.
Malgré ces bons résultats enregistrés en si peu de temps, des défis importants restent encore à relever, afin de donner plus de dynamisme au secteur privé togolais. Ces défis ne pourront être relevés qu’avec l’implication de tous les opérateurs économiques qui devront jouer chacun sa partition.
Célestin T.