Le patriarche maronite d’Antioche et de tout l’Orient, Bechara Boutros Rahi, a effectué, le mercredi 16 octobre 2019, une visite pastorale au Togo au cours de laquelle il a été reçu par le président de la République, Faure Gnassingbé.
Le religieux s’est entretenu avec le n°1 togolais sur les conclusions de ses rencontres avec les différentes confessions religieuses et les autorités ecclésiastiques. L’occasion pour lui de saluer la promotion du dialogue inter-religieux et œcuménique dans le pays.
Le patriarche libanais a également exprimé la reconnaissance de la communauté maronite libanaise à Faure Gnassingbé pour la consolidation des relations et de la coopération libano-togolaise. « Beaucoup de citoyens libanais vivent au Togo depuis 100 ans. Nous voulons dire qu’ils sont reconnaissants, fidèles et loyaux à cette noble nation », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’église maronite a, par la suite, rencontré le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, puis célébré une messe à l’église Notre Dame du Liban de Lomé avant de quitter le Togo pour la suite de son périple africain au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
L’Eglise maronite est une des églises catholiques orientales dont la grande majorité des fidèles vit dans un pays arabe, le Liban, qui reste le seul pays du Moyen-Orient où les chrétiens jouissent, aujourd’hui encore, d’un réel pouvoir, sans être considérés comme une minorité ‘tolérée’. Ce qui est souvent le cas dans les nations voisines. Elle est dirigée par un patriarche.
Bien que rattachée au Vatican, l’Église maronite est une église arabe autocéphale, de rite syriaque, avec sa propre hiérarchie : un patriarche entouré d’évêques et de prêtres.
L’église a été conçue par Vincent et Maha Boustani, dont la famille est installée au Togo depuis le début du XXème siècle, et le financement a été assuré par la communauté maronite vivant dans le pays.