Le gouvernement a annoncé, lors du conseil des ministres tenu le mercredi 25 novembre à Lomé, l’effectivité du programme de gratuité de la prise en charge de la femme enceinte au Togo, dès 2021 pour permettre à la femme d’accoucher dans de bonne condition.
Selon le communiqué du gouvernement, l’objectif principal de cette mesure sociale est de réduire la mortalité maternelle et néonatale dans toutes les régions du pays. Ainsi, ce programme prendra en compte quatre (04) catégories de prestations notamment la planification familiale ; la Consultation prénatale (CPN), l’accouchement et la césarienne. Il sera essentiellement mis en œuvre dans les Unités de soins périphériques (USP) du pays.
« Ce programme dont le coût de mise en œuvre est estimé à 7,140 milliards de FCFA pour l’année 2021, démarrera dans les plus brefs délais. Le programme sera soutenu par une campagne active et renforcée de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base afin d’inciter à l’espacement des naissances », a indiqué le communiqué.
La mise en place de ce programme fait partie des promesses de campagne du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé dans le cadre de l’élection présidentielle du 22 février 2020. C’est la seconde promesse de campagne mise en œuvre par le gouvernement après celle relative à la gratuité des frais aux différents examens en faveur des élèves et étudiants du Togo. La césarienne était subventionnée à 98% par l’Etat dans les formations sanitaires publiques.
« (…) Aujourd’hui, grâce à nos acquis, nous pouvons dire que dans notre pays, la prise en charge des femmes enceintes sera aussi gratuite… », avait promis le candidat Faure Gnassingbé en pleine campagne électorale, le 16 février 2020 à Mandouri dans le nord du Togo.
En effet, la mise en place, depuis 2012, du régime obligatoire d’assurance maladie géré par l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) facilite l’accès des agents publics et assimilés aux soins de santé essentiels et contribue à l’amélioration de leur bien-être économique et social.
Afin de répondre à la volonté du gouvernement de garantir un accès universel aux soins, le projet de loi, une fois adopté, permettra d’instituer un système cohérent et intégré d’assurance maladie universelle.
Les bénéficiaires seront les agents du publics et assimilés, les travailleurs régis par le code du travail, les acteurs de l’économie informelle et agricole, les indépendants, les bénéficiaires de pension et de rentes ainsi que les personnes indigentes, vulnérables ou démunies.
Pour 2021, l’Etat togolais va consacrer 53,7% du budget, soit 445,1 milliards FCFA pour les secteurs sociaux. Des secteurs qui tiennent à cœur au président de la République.