Comme tout nouveau prêtre et selon les recommandations de l’église catholique, SAMA KONDOKISSEM Solim Gabriel a dit sa messe de prémices en la paroisse Saint Jean-Bosco de Kara-Sud, en action de grâce pour le don de sacerdoce et de célébration de l’eucharistie dont il a bénéficié gratuitement de Dieu. Cette messe de reconnaissance et de gratitude envers Dieu, sa famille et toute la communauté de ladite paroisse a été soutenue par un collège de prêtres.
Elle a été marquée a priori, par un rite traditionnel, la remise symbolique au père Gabriel, d’une Daba pour lui signifier qu’il est rentré dans le champ de Dieu et qu’il lui faut travailler pour gagner des âmes pour l’Eternel ; d’une calebasse remplie de grains, pour lui faire comprendre qu’il doit répandre la semence de la parole de Dieu dans le cœur des chrétiens afin qu’ils portent d’abondante fruits ; d’une autre calebasse remplie de sel pour lui dire qu’il doit jouer le rôle de saveur dans ses relations avec les autres et enfin la remise d’une bible pour aider le nouveau prêtre dans sa mission de la proclamation de la parole de Dieu.
Ce cérémonial est suivi de la lecture de la bibliographie du nouveau prêtre et du don de Soutane par la communauté chrétienne de cette paroisse, qu’il a de fait porté pour la célébration proprement dite de cette eucharistie.
Le père curé, Jacques Dakomga de la paroisse Christ Sauveur de Tomdè a eu la charge de faire l’homélie du jour tirée du Psaume chapitre 68, versets 14, 17, 30 à 31, 33 à 34, de Deutéronome chapitre 30, verset 10 à 14 ; de Corinthiens chapitre 1, verset 15 à 20 et de l’évangile selon saint Luc au chapitre 10, verset 25 à 37. Il s’est, dans sa prédication fondé sur l’exemple du bon samaritain pour attirer l’attention des fidèles sur la fraternité, la solidarité et l’amour du prochain auxquels doit s’attacher tout chrétien désireux de suivre véritablement l’éternel Dieu. Il s’est ensuite tourné vers le nouveau prêtre pour l’exhorter à marcher scrupuleusement selon les préceptes divins, faisant de la parole du Tout Puissant son outil de travail. Le père Takomga a enfin invité son frère, le révérend père Sama Kondokissem Solim au respect de la hiérarchie ecclésiastique afin de ramener dans de bonne condition sa mission sacerdotale.
Ces prémices ont pris fin par la remise de cadeaux par les associations, groupes, congrégations, mouvements, fraternités de la paroisse Jean-Bosco de Kara-Sud et de la famille du nouveau prêtre, dans une ambiance de communion fraternelle et d’allégresse.
La consécration du pain et du vin a été présidé par le révérend père Sama Kondokissem Solim.
MESSE SACERDOTALE DES DIACRES DE LA CONGREGATION « PETITE SŒUR DE LA DIVINE PROVIDENCE »
En effet, le diacre Sama Kondokissem Solim Gabriel a été ordonné prêtre le samedi 13 juillet, en même temps que les diacres Sanbéna Kanikatoma Cyprien et Tifiléma Takonta Jean-Paul, en la paroisse Saint Jean Ouvrier de Baga du diocèse de Kara, au cours d’une messe présidée par mon Seigneur Jacques Danka Langa, évêque du diocèse de Kara et concélébrée par le conseiller et référent de la zone Togo-Bénin des fils de la divine providence, Alain Kini et le vicaire général du diocèse de Kara, Innocent Pahizi .
Cette messe de sacerdoce presbytérale s’est déroulée en présence des amies sœurs de la vie consacrée, d’autorités civiles ; administratives, militaires, religieuses et coutumières, ainsi que des parents des élus.
Avant d’être ordonnés prêtres, les trois impétrants sont passés par des rites en plusieurs étapes instaurés par l’église. Il s’agit de l’engagement, l’étape par laquelle, sur l’invitation de l’évêque, les candidats ont déclaré devant tous leur intention de recevoir la charge presbytérale, ensuite à genoux les mains jointes entre celle de l’évêque, chaque candidat a promis à lui-même et à ses successeurs respect et obéissance. Cette étape a fait place à celle de question-réponse sur leur engagement et leur foi à servir l’église, suivie de celle des promesses. Les candidats sont ensuite passés par le rite de l’invocation des saints ou encore la supplication litanique. Ce cérémonial leur a permis de devenir collaborateurs des évêques dans le sacerdoce pour servir et guider le peuple de Dieu sous la conduite de l’esprit saint. Après ceci, a suivi l’imposition des mains par l’évêque sur les ordinants, accompagné de prière consécratoire. Par cet acte, les trois diacres sont devenus prêtres. Trois autres étapes ont clôturé le rite d’ordination. Il s’est agi notamment de l’onction des mains ; la remise de pain et de vin et l’accueil, autrement dit le baiser de paix.
Dans son homélie tiré du Psaume 23 ; d’Esai chapitre 66, verset 1 à 6 et de Mathieu chapitre 10, verset 24 à 33, l’évêque du diocèse de Kara a rappelé aux impétrants la mission d’un prêtre, que sont le rachat des âmes égarées ; la célébration de l’eucharistie et la conduite des fidèles du christ telle un bon berger veillant sur ses brebis, vers le salut. « Dieu a mis la main sur vous pour en faire son instrument de travail au service de son peuple », a-t-il souligné. Il a terminé son homélie par la lecture du psaume 23, en guise d’encouragement et de renvoi en mission des ordonnés dans leurs nouvelles fonctions de prêtres.
Le représentant des nouveaux prêtres, le père Sanbéna Kanikatoma Cyprien de la Cathédrale Sacré-Cœur Saint Pierre et Paul de Kara a, au nom de ses frères remercié le curé et les fidèles de la paroisse Saint Jean Ouvrier de Baga, ainsi que toute la communauté de ladite localité pour l’accueil, l’organisation et le dynamisme dont ils ont fait preuve pour la réussite de cette ordination.
QUI EST LE REVEREND PERE SAMA KONDOKISSEM SOLIM ?
Il est judicieux de savoir qui est Gabriel et comment est-il devenu prêtre en ce jour.
Né le dimanche 16 novembre 1988 à Kara, il porte un tas de noms à lui seul. Il répond à l’état civil au nom de SAMA KONDOKISSEM Koudjoukabalo Solim Gabriel. Chaque nom ayant un sens bien distingué, celui qui a retenu l’attention ici a été Solim qui signifie l’Amour. Il est venu au monde dans le signe de l’amour, puisque ses parents ne songeaient plus à un enfant. Mais ils ont ignoré que Dieu avait le dernier mot et que son dessein ne commençait que là, car Dieu devait envoyer le Père Gabriel pour son peuple que pour ses parents.