«La campagne électorale débutera le mardi 4 décembre 2018 à zéro heure sur toute l’étendue du territoire nationale. Les meetings politiques diversifiés peuvent désormais débuter. Les candidats peuvent sillonner les 30 circonscriptions électorales sur toute l’étendue du territoire nationale jusqu’au 18 décembre », a rendue publique le président de la commission électorale nationale indépendante CENI, le Professeur Kodjona Kadanga.
140 dossiers provenant de 12 partis politiques,de regroupement de partis politiques et d’indépendants, soit un total de 856 candidats sont en campagne du 4 au 18 décembre pour la conquête des voix lors du scrutin législatif du 20 décembre qui met en jeu 91 sièges à l’Assemblée nationale.
CAMPAGNES ÉLECTORALES DES PARTIS EN LICE
La phase de séduction de l’électorat a effectivement débuté le 4 décembre dernier.
Pratiquement tous les candidats en lice ont choisi commencer leurs opérations de séduction à l’intérieur du pays pour aboutir au grand Lomé les derniers jours. Les caravanes, meetings, bref, toutes les manifestations des candidats se déroulent sous la supervision des éléments de la Force Spéciale Elections législatives (FOSE- 2018), qui veillent à la sécurité des personnes et des biens.
Durant la campagne, les candidats dans leur circonscription électorale, ont tour à tour entretenu les populations sur la vision, la position et l’engagement de leur parti, une fois élu. Ils ont drainé des caravaniers habillés de T-Shirt, de casquettes et des foulards à l’effigie des logos et aux couleurs de leur parti dans les rure, au son de fanfare avec des démonstrations de charme. Le message clé, commun à tous les partis demeure « la jeunesse,relève de demain, une priorité ».
LA COALITION DES 14 PARTIS POLITIQUES DE L’OPPOSITION ABSENTE DES FESTIVITES ELECTORALES
Le grand absent est la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, qui exige un suivi consensuel du processus électoral, la reprise du processus électoral et un report du vote, en vue de meilleurs préparatifs.
A ces doléances déclarés M. Bawara le mercredi dernier, lors d’une interview accordée à l’AFP et des médias locaux « Le processus électoral est irréversible et le scrutin se tiendra bel et bien le 20 décembre 2018 ». « Le processus est suivi de près par les dirigeants des pays membres de la Cédéao (…) Les missions d’observation seront déployées sur le terrain cette semaine y compris la mission d’observation de la Cédéao et celle de l’Union africaine », a-t-il souligné.
LES PRÉALABLES
Il faut noter qu’une opération de recensement électoral déroulée du 1er au 25 octobre a permis d’enrôler 3 041 599 personnes. De plus, une prolongation de cette période de recensement sur demande de l’opposition a permis d’enrôler 210 000 autres personnes du 16 au 18 novembre. Mais l’opposition politique réunie au sein de la Coalition C14 n’a de cesse d’appeler au boycott de cette opération.
En plus, bien avant la phase séductrice, La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication(HAAC) et l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) ont également joué leur partition, en rappelant d’une part le devoir de l’équité dans le passage des partis politiques en lice sur les médias et le respect de l’éthique ainsi que de la déontologie du métier d’autre part.
Des offices religieux,et des prières musulmanes ont été demandé par des partis politiques pour des élections législatives apaisées.