La technologie financière, ou «fintech», et en particulier la banalisation de la téléphonie mobile, facilite l’élargissement de l’accès aux services financiers pour des populations difficiles à atteindre, à moindre coût et pour un risque minimal.
Dans le souci de faire bénéficier les services financiers à toutes les populations de la sous-région, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) était en Semaine de l’inclusion financière dans les huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) du 26 novembre au 1er décembre 2018.
L’édition 2018 de la semaine de l’inclusion financière s’est déroulée sous le thème «l’inclusion financière comme levier du développement économique et social ».
Le thème choisi vise à garder l’élan de la progression du taux d’inclusion financière au sein de l’Union qui est passé de 14% il y a dix ans à 55% en 2017 avec des variantes selon les pays.
Le Togo est en pointe dans l’essor de ce secteur.
De nombreux organismes de micro finance ont vu le jour ces dernières années. De son côté, les autorités ont lancé le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui a accordé cette année, via des partenaires financiers, des prêts à près d’un million de Togolais.
L’inclusion financière ou finance inclusive est l’offre de services financiers et bancaires de base à faible coût pour des consommateurs en difficultés et exclus des services traditionnels.
Les services bancaires représentent aujourd’hui des services indispensables pour être intégré à la société.