Le Conseil des droits de l’homme a suspendu le 13 mars et jusqu’à nouvel ordre, les travaux de sa 43è session qui avaient démarré le 24 fevrier2020 à Genève pour s’achever le 20 mars , après avoir tenu un débat sur l’examen à mi-parcours de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine en commémoration de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Cette suspension est la conséquence de propagation du covid-19.
Auparavant, le Conseil a adopté le document final résultant de l’Examen périodique universel (EPU) de la Bosnie-Herzégovine, concluant ainsi l’adoption des documents finaux des 14 États qui devaient être examinés à la présente session au titre de l’EPU.
Avant de suspendre cette 43è session, le Conseil a également adopté une décision par laquelle il prend note des mesures adoptées par la Suisse, pays hôte, tendant à la prévention du COVID-19, ainsi que de l’évaluation de l’Organisation mondiale de la Santé, de l’Office des Nations Unies à Genève et du Secrétariat du Conseil des droits de l’homme. La session a également rappelé que toutes les résolutions et décisions qui ont été soumises avant la date de suspension des travaux, seront examinées lorsque la session reprendra. Le Conseil a aussi décidé de reconduire tous les mandats et activités mandatées, qui expireraient à la date à laquelle ils pourront être examinés à la reprise de la 43ème session du Conseil. « À situation exceptionnelle, mesures pratiques exceptionnelles », a commenté la présidente du Conseil, Mme Elisabeth Tichy-Fillsberger, en référence à l’épidémie de COVID-19.
Le Conseil a, par ailleurs approuvé la nomination de 19 titulaires de mandats.
S’agissant de l’EPU de la Bosnie-Herzégovine, la représentante permanente de la Bosnie-Herzégovine auprès des Nations Unies à Genève, Mme Nermina Kapetanovic, a indiqué que sur les 207 recommandations qui lui avaient été adressées, son pays en avait accepté 204, dont 68 sont en train d’être mises en œuvre.
Commémorant la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale par un débat sur l’examen à mi-parcours de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, le Conseil a entendu les déclarations liminaires de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet et de Mme Tamara Mawhinney (au nom du député de Hull-Aylmer au Canada). Des exposés ont également été faits par les panélistes suivants : Mme Susana Matute Charún, directrice des politiques publiques pour la population afro-péruvienne au ministère de la culture du Pérou ; Mme Monica Ferro, directrice du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) à Genève ; Mme Elisabeth Kaneza, présidente de la Kaneza Foundation for Dialogue and Empowerment et (par vidéoconférence) de Mme Nadia Adongo Musah, directrice adjointe du bureau des affaires de la diaspora au sein du cabinet du Président de la République du Ghana.
Avant de suspendre la session, la présidente du conseil a signalé qu’elle avait été saisie d’allégations de représailles contre des défenseurs des droits de l’homme et a exhorté les États à s’abstenir de tout acte d’intimidation et de représailles.
Le Togo a pris part aux travaux de cette 43è session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Unies, ouverte le 24 février 2020 sur « le renforcement, la promotion et la protection des Droits de l’Homme sur la planète ».
Ils ont été ouverts par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres en présence de plusieurs hautes personnalités mondiales le 24 février 2020 à Genève.
Le Togo a été représenté par son ambassadeur permanent, Yackoley Kokou Johnson, qui a présidé le soir du 24 février, en qualité de vice-président du bureau du Conseil des droits de l’homme, la troisième réunion consacrée au Segment de Haut Niveau, en présence de la nouvelle Haute Commissaire Adjointe des Droits de l’Homme, Nada Al-Nashif.
Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental du système des Nations unies, composé de 47 États qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme autour du globe. Il a également pour mission de faire face à des situations de violation des droits de l’homme et de formuler de recommandations à leur sujet. Il est en mesure d’examiner toutes les questions et situations en lien avec les droits de l’homme, qui nécessitent son attention et ce, tout au long de l’année. Il se réunit à l’Office des Nations Unies à Génève.