Le Togo, pas une seule fois, n’a perdu de vue son objectif en matière de développement humain. Il veut accroître la richesse des citoyens et tirer même les plus vulnérables d’entre eux vers le haut. Ainsi, les efforts déployés par l’exécutif togolais au cours des dernières années pour concrétiser cet objectif ont finalement porté leurs fruits, engendrant des résultats prometteurs
Régulièrement, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) publie un Rapport sur le Développement Humain. Et ce 19 mai 2023 à Lomé, le gouvernement togolais et le PNUD ont procédé au lancement national du Rapport sur le Développement Humain(RDH) 2021/2022, sous le thème «Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation ».
La cérémonie a été présidée par Madame Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République en présence de Madame Binta Sanneh, Représentante-résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
AMELIORATION A TOUS LES NIVEAUX
Le rapport atteste des progrès exceptionnels réalisés par le Togo. Tout d’abord, le pays a gagné cinq places, passant d’un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,515 en 2019/2020 à 0,539 en 2021/2022. Il se positionne désormais à la 162ème place sur 191 au niveau mondial, comparé à la 167ème place dans le dernier rapport. Aussi, il se classe au deuxième rang des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), juste derrière la Côte-d’Ivoire (159è).
Précision extrêmement importante : le revenu national brut a aussi connu une hausse remarquable, passant de 1602 dollars en 2019/2020 à 2167 dollars en 2021/2022.
D’un autre côté, le pays a également enregistré des performances en matière d’amélioration de la qualité de vie des populations. L’espérance de vie à la naissance étant passée de 61 ans en 2019/2020 à 61,6 ans en 2021/2022.
Le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Madame Sandra Ablamba Johnson, a salué ces performances, qui sont, dans l’ensemble, encourageantes. Il est indéniable que tout cela a été rendu possible grâce au Chef d’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, comme l’a rappelé Madame Sandra Ablamba Johnson.
« C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, pour son leadership éclairé, son implication personnelle dans l’orientation et le pilotage stratégique des actions de développement de notre pays en général et pour sa politique de renforcement du capital humain en particulier », souligne-t-elle.
Quant à Madame Binta Sanneh, elle explique que cette avancée du Togo est due aux efforts déployés par le pays dans le domaine des infrastructures de base et aux réformes économiques entreprises.
DES INITIATIVES DE TAILLE
En effet, dans le domaine des infrastructures de base, le Togo a investi les ressources nécessaires pour assurer aux ménages et aux communautés pauvres un meilleur accès aux infrastructures socioéconomiques de base. Seulement, dans le cadre du projet Filets sociaux de base, de 2018 à 2021, 133 microprojets ont été finnancés et réalisés. Par ailleurs, 83 bâtiments scolaires ont été construits, plus 70 forages munis d’une mini adduction d’eau potable, 19 centres communautaires, 10 unités de soins périphériques (USP), 10 pistes et ouvrages de franchissement, 6 hangars de marché et 2 retenues d’eau. Ces accomplissements ont levés 5,040 milliards francs CFA. Alors que le projet était initialement prévu pour arriver à terme en décembre 2021, il court désormais jusqu’en juin 2023 et bénéficiera encore à 26 250 ménages dans le grand Lomé.