Dans un monde de plus en plus interconnecté et digitalisé, l’intelligence artificielle générative se dresse comme une révolution silencieuse aux potentialités stupéfiantes. L’intelligence artificielle, cette technologie du futur qui semble déjà conquérir notre présent, promet une transformation sans précédent de notre façon de vivre, de travailler et d’interagir. Elle offre des perspectives éblouissantes, des voitures autonomes aux diagnostics médicaux précoces en passant par une personnalisation poussée de nos expériences numériques. Mais derrière ce fascinant miroir aux alouettes se cache une autre réalité, celle des risques que propose l’intelligence artificielle (l’IA).
Les travailleurs du savoir, autrefois considérés comme à l’abri de l’automatisation, voient également leur métier menacé par cette avancée technologique de plus en sophistiquée.
L’AI générative en particulier apporte des changements radicaux qui augmentent la productivité mais aussi bouleverse l’organisation du travail telle que connue. Les enjeux sont énormes, les questions crustales et les réponses encore flous.
Ainsi, l’IA attise des craintes que les rêves, les rapports alertant sur ses dangers fusent, et certains réclament des moratoires de son développement. D’autres ont fait le choix de la réglementation ou de l’interdiction pure et simple, la question de la taxation et la répartition des profits des entreprises qui profiterons de l’essor de cette technologie se posent dans un contexte où de nombreux métiers sont clairement en danger. Que l’on soit fasciné, intrigué voir même un peu effrayé, une chose est claire. Cette technologie est entrain de redessiner notre future.
C’est 1930 que John Manakin, un des économistes le plus influant de l’histoire publiait un essai intitulé « perspective économique pour nos petits enfants » où il demandait à quel avenir était promise les populations humaines un siècle plus tard. KINGS avait la conviction que la grande dépression qui affectait les biens industrialisés ne serait un épisode temporaire prédisant ainsi que la croissance économique continuerait à un rythme suffisamment solide à long terme pour multiplier par quatre à huit les niveaux de vie dans les pays industrialisés un siècle plus tard.
Si grâce à l’accumulation continu du capital, aux avancés technologiques, et anticiper par la même occasion la croissance de la productivité dépassant celle des besoins humains entrainant une diminution drastique des besoins humains et du temps de travail nécessaire pour satisfaire ses besoins. Selon cette prédiction, seulement une semaine de travail de 15h en 2030 suffirait pour répondre au besoin de chacun.
Le principal défi des habitants ne serait plus de comment subvenir au besoin mais comment utiliser le temps libre généré par la prospérité économique et la technologie, quelle direction doit prendre l’individu dans la vie alors que le travail ait structuré son existence pour des siècles voir des millénaires. Un problème d’ordre économique cèderait ainsi la place à une question philosophique après avoir appris à survivre, l’humanité devrait apprendre à vivre. Aussi bien que cela puisse susciter l’incompréhension voir même révolter certains, en l’état actuel des choses et comparativement à nos ancêtres, il est indéniable que notre niveau de vie s’est amélioré. Le nombre d’heures de travail a été réduit de moitié et dans le même temps notre productivité s’est envolée et donc évident que le temps de travail a considérablement démunie au fil des années. On peut même établir une tendance distincte, plus un pays se développe moins ses habitants travaillent. En France par exemple la durée moyenne de travail annuelle a été réduite de moitié depuis du 19e siècle passant d’environ 3000 par an à 1500 heures aujourd’hui.
Ce pendant que ce soit en France ou dans d’autres pays développés, le rythme de réduction de temps de travail a ralenti et semble avoir stagné depuis les années 2000.
En effet dans une telle situation, le temps de travail devrait une nouvelle fois être réduit de moitié, ce qui semble être loin de portée, pourtant c’était sans compter l’émergence d’une technologie aussi intéressante qu’effrayante : l’intelligence artificielle (IA).
Aujourd’hui, on ne cesse d’en parler et donc, les mises en garde contre les risques que suppose le développement de cette technologie fuse dans tous les sens notamment ce qui concerne les pertes d’emplois. Deux rapports de recherche cités en ce moment, l’un de Pullman Sax et celui de McKinsey intitulés les effets potentiels de (IA) sur la croissance économique et le potentiel économique de (l’IA) générative, la prochaine frontière de la productivité respectivement.
Selon McKinsey (l’IA) générative, celle qui utilise les algorithmes d’apprentissage automatique pour créer des contenus numériques originaux à partir des données existantes pourraient ajouter plus de 440 milliards de valeurs à l’économie de chaque année. En ce sens, l’IA pourrait avoir un impact sur la plus part des industries bien que certains secteurs seraient plus impactés que d’autres. Une chose est sûre qu’il s’agit du rapport de McKinsey ou de Pullman Sax, les deux s’accordent à dire qu’environ 60 à 70% des métiers pourront à terme être automatisés remplaçant de facto de milliers de centaines d’emplois. Ainsi, forcement compte tenu des risques que fait peser l’IA sur la perte des revenus des personnes mises au chômage, à cause de la technologie, les oppositions, la règlementation et la volante de taxer les profits des entreprises bénéficiaires pour les redistribuer refont surface.
En ce sens, comme toujours tandis que les Etas Unis excellent dans l’innovation, l’Union Européenne brille dans la réglementation en souhaitant adopter la première législation sur l’IA.
Pourtant, la croyance d’une paupérisation progressive de la population au fur et mesure du développement des technologies sans racine déjà dans l’idéologie communiste. Karl max et Fréderic Engels dans le manifeste communiste expliquaient que perfectionnement constant est toujours plus rapide de la machine rend la condition de l’ouvrier de plus en plus précaire. Cette opposition à la croissance et aux nouvelles technologies caractéristique de l’idéologie est un courant de pensé vieux de plus de 2 siècles qui s’étaient enracine à partir de la révolution Anglaise où la progressive mécanisation des moyens de production ont provoqué un chômage technologique.
A l’époque, le mouvement caractérisé par l’opposition au changement porté par la révolution industrielle en particulier la mécanisation est perçue comme une menace pour les emplois et la compétence des travailleurs. Or à y regarder de plus près, on constate que non seulement le nombre de professions existantes de nos jours est bien plus supérieure à celles existantes au cours du 19è siècle, mais en plus les pays plus robotisés sont ceux dont le taux de chômage est au plus bas : La Corée du sud ; le Singapour ; l’Allemagne ; le japon ou encore les USA.
D’ailleurs, comme le rappelle Ariel slide dans son livre « économie en une leçon » si l’introduction des machines par l’intermédiaire d’une croissance économique accrue était réellement synonyme d’un taux de chômage croissant , non seulement il nous faudrait considérer comme calamiteux tous futures progrès techniques, mais il faudrait contempler avec horreur les progrès techniques offert par le passé. Evidemment, Il ne s’agit pas de nier que l’introduction des robots dans le processus de production puisse détruire des emplois nets à court terme. Ce qu’il convient de rejeter, c’est cet alarmisme ambiant visant à promouvoir l’idée que cette tendance soupèsera nécessairement une augmentation du chômage. Le faite que les robots détruisent certains emplois ne signifie pas que le nombre d’emploi dans l’économie en terme net va diminuer. Premièrement, par ce que l’introduction de robots dans une entreprise peut contribué à générer d’autres emplois directement au sein de celle-ci notamment si ce rebot ne peut fonctionner qu’en complément d’autres travailleurs.
Deuxièmement, par ce que l’introduction de robot peut contribuer à générer d’autres emplois indirectement si l’introduction de ceux-ci détruit les emplois au sein d’une entreprise et augment les bénéfices, les salaires et alimentent la demande de nouveaux produits qui n’existent pas encore ou qui sont fabriques à petite échelle. Mieux, l’influence finale des robots sur l’emploi soit de la substitution, soit de la complémentarité entre travailleurs et rebots.
En tout état de cause, dans le cas où la robotisation et l’IA venaient à être destructrice d’emploi en terme net, la taxation ne semble non plus à être la solution.
En effet, tend notre système de retraite que les rémunérations en cas de chômage se basent sur la répartition, autrement dit, les travailleurs financent les revenus des retraités ou des personnes sans emplois. Ainsi si le nombre de personnes avec des salaires suffisamment élevés n’est pas assez conséquent ou si le chômage augmente des emplois qui ne soient pas correctement énumérés on pourra assister à un phénomène de paupérisation de la part des personnes qui ne profitent pas de l’AI au dépriment de ceux qui en tirent profit.
Or l’ensemble de ces propositions implique une augmentation des impôts pesant sur l’économie dans un contexte en France. Autrement dit il s’agit des impôts qui pourraient potentiellement décourager tout type d’investissement non seulement celui visant à créer des robots qui pourraient remplaçant les travailleurs mais également à produire de nouveaux bien de capital qui de manière complémentaire au travail augmente durablement la productivité donc le niveau de vie. Ainsi en réalité en pénalisant la robotisation de notre économie, nous ne ferons que détruire la productivité potentielle de celle-ci puis que les robots deviennent la forme la plus efficace de production de nombreux biens et services. Freiner leur intégration consisterait à remplacer une production efficace par une production inefficiente avec en plus l’aggravation que si notre économie ne se robotise pas et d’autres économies étrangères le font, nous serions fortement exclus des flux commerciaux mondiaux.
Ainsi au lieu de chercher des formules qui tendent à parasiter les richesses que les robots produiront, nous devons chercher des formules qui tout en encourageant la robotisation dans notre économie contribuent également au financement des retraites et des personnes susceptibles de perdre des emplois.
Comment, en liant tout simplement nos revenus au profit des entreprises qui sont des grands gagnants de la robotisation. A terme, dans une économie où les robots deviennent des facteurs de production substituant le travail si tant est que y arrivera un jour, les propriétaires de ses robots, c’est-à-dire les investisseurs qui avec leur épargne auront contribué à financer la production de ces robots percevront la totalité de leur valeur ajoutée brute. De cette manière, les citoyens deviendraient copropriétaire de ces robots.
De plus cette alternative à la taxation réclamée par certains a deux autres effets qui la rendent bien supérieur à l’imposition. Le premier ce qu’elle ne détruit pas la richesse mais elle stimule l’accumulation de capitale, augmentegrâce à l’épargne, l’investissement des personnes de même que la productivité, les salaires augmentent. La deuxième, c’est qu’elle nous rend indépendant de l’Etat et de son appareil distributif.
En effet, le développement technologique qu’il mette fin ou non à l’emploi va offrir des outils très puissants pour le contrôle des personnes de la part des politiciens et des bureaucrates. Si ces outils technologues peuvent s’avérer être d’une terrible utilité, les dérives sont grands. La chine qui rayonne pour son respect de droit de l’homme en est d’ailleurs un bon exemple, puis qu’elle a déjà mis en exergue sa volante d’utiliser toute nouvelle technologie pour asservir sa population en témoigne son nouveau système de crédit social qui classe les individus en fonction de leurs actions et les surveille à l’aide des caméras de reconnaissance faciale. Au travers de la copropriété des robots et de l’IA, moins de personnes dépendront de bon vouloir de l’état pour vivre et réduisant d’autant son pouvoir .L’enjeu principal n’est donc pas la perte d’emploi ou les potentiels effets négatifs de la robotisation et de l’IA mais l’éducation, la formation, la capacité à s’adapter. Le problème c’est qu’aujourd’hui, la grande majorité de la population a grandi dans une société des travailleurs éloignés de l’activité entrepreneuriale et de l’investissement.
Celui qui veut atteindre une position confortable s’efforce d’obtenir un emploi bien rémunéré est prêt à étudier pendant 15 à 20 ans, mais néglige ensuite l’organisation de ses finances personnelles. Autrement dit, la plus part des personnes au sein de la société commet l’erreur fatale de confondre revenu et richesse c’est-à-dire stock et flux. Les riches ne le sont pas par ce qu’ils obtiennent des revenus très élevés qui les permettent de dépenser de manière débridés, mais par ce qu’ils ont accumulé un patrimoine important et le destinent à l’investissement. Comme disait Robert Kiyosaki « il convient de passer à une situation où l’homme travaille pour l’argent, à une situation où l’argent travaille pour nous ».