Le budget de l’État togolais pour l’année 2025 est désormais officiel. L’Assemblée nationale a adopté, le vendredi 27 décembre à Lomé, la Loi de finances pour l’exercice à venir. Après d’intenses travaux en commission, ce budget est arrêté en ressources et en charges à 2.396,6 milliards de FCFA, marquant une progression de 6,5 % par rapport au budget rectificatif de 2024, qui s’élevait à 2.250,6 milliards de FCFA.
Cette augmentation traduit les ambitions des autorités togolaises de consolider la croissance économique tout en veillant à préserver la stabilité macroéconomique. Lors des débats, le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a présenté les grandes orientations de cette nouvelle Loi de finances, insistant sur la priorité accordée aux secteurs sociaux.
En effet, près de la moitié du budget, soit 49 %, est destinée aux domaines sociaux. Cette enveloppe considérable vise à renforcer les systèmes d’éducation et de santé, à promouvoir l’emploi des jeunes et à favoriser l’inclusion financière. Ces engagements traduisent une volonté affirmée du gouvernement et du Parlement de répondre aux attentes des populations, particulièrement des couches les plus vulnérables.
Outre les mesures sociales, le budget 2025 intègre également des investissements dans les infrastructures économiques, avec pour objectif d’attirer davantage d’investissements privés et de dynamiser les moteurs de la croissance.
“Ce budget reflète notre ambition de construire un Togo prospère et résilient, tout en assurant une gestion rigoureuse des ressources publiques”, a souligné le président de l’Assemblée nationale lors de la séance plénière.
Avec ce vote, le Togo poursuit ses efforts pour équilibrer les impératifs de développement et les exigences de soutenabilité financière. L’adoption de cette Loi de finances marque une étape clé pour la mise en œuvre des priorités stratégiques du gouvernement en 2025.
Le défi demeure cependant dans l’exécution rigoureuse de ce budget, afin de maximiser son impact sur les conditions de vie des citoyens et la stabilité économique du pays.
Par Cesar S.