Les députés de la sixième législature ont effectué leur rentrée leur rentrée parlementaire le mardi 3 mars, après deux mois d’intersession, pour le compte de la première session ordinaire au titre de l’année 2020 conformément aux dispositions de la Constitution en son article 55, aliéna 2.
Présidant la cérémonie d’ouverture, la présidente de l’assemblée nationale ,Mme Yawa Djigbodi Tsegan , Mme Yawa Djigbodi a exhorté les députés « à maintenir la flamme de l’esperance en notre pays le Togo en présence du Premier ministre, Komi Selom Klassou, de la présidente du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité national (HCRRUN), Mme Awa Nana Daboya, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement et du corps diplomatique accrédité au Togo.
Au titre de l’agenda parlementaire, la présidente de l’Assemblée nationale a indiqué qu’il est déposé sur le bureau de l’institution, les rapports d’étude en commission, neuf (9) projets de loi prêts à être programmés pour les plénières et 26 projets de loi affectés à des commissions pour étude. Elle a exhorté les élus du peuple à se consacrer avec abnégation et avec un nouvel élan à ces dossiers afin de continuer à transcender les divergences d’opinions qui pourraient y avoir, pour adopter ces projets de loi dans un mouvement consensuel pour l’intérêt national.
« Au-delà des projets de loi, il nous faut œuvrer tous ensemble avec les institutions de la République et l’ensemble de nos concitoyens pour maintenir la flamme de l’espérance en notre pays. S’il y a un enfant de notre pays qui ne sait pas lire, cela doit nous interpeller, même si ce n’est pas notre enfant. S’il y a une personne âgée à quelque part qui ne peut pas payer ses médicaments et qui doit choisir entre se loger ou se soigner ; cela doit nous affecter même si ce n’est pas un de nos grands-parents. S’il y a une personne traduite en jugement qui ne bénéficie pas d’un procès en bonne et due forme, nous devons nous sentir menacés dans nos libertés individuelles et publiques », a souligné Mme Tségan. Elle a invité ses collaborateurs à œuvrer davantage pour améliorer la performance de la production législative.
Selon elle, la représentation nationale, au cours de cette année, entend travailler davantage aux côtés du gouvernement pour trouver des voies et moyens efficients de proposer un mieux-être à tous les concitoyens à travers des missions d’information ou des propositions de loi dans la mesure du possible.
En ce qui concerne la diplomatie parlementaire, l’Assemblée nationale compte s’impliquer davantage dans les problématiques majeures de l’espace régional pour l’atteinte des Objectifs de développement durable des Nations Unies et de l’Agenda 2030 de l’Union africaine pour le bonheur des peuples. « Notre institution demeure favorable à accueillir si l’opportunité lui est offerte, certaines sessions des différentes organisations interparlementaires au sein desquelles nos représentants ont l’obligation d’accroitre et d’intensifier la visibilité de notre parlement », a-t-elle poursuivi poursuivi. Mme Tségan s’est dite convaincue qu’au fond, « seule la voie de victoire face aux défis contemporains est la mutualisation des efforts au niveau régional qu’international et le renforcement de l’alliance entre citoyens ».
La présidente de l’Assemblée nationale a saisi l’occasion pour féliciter les acteurs de la gestion du processus électoral ayant conduit au scrutin présidentiel du 22 février dernier sanctionné par la réélection du chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé avec 70,78% des voix selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.
La session précédente, clôturée le 30 décembre 2019, a été sanctionnée par l’adoption d’une vingtaine de lois.