Le Président togolais, Faure Gnassingbé l’un des Chefs d’État les plus actifs sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) s’est vu confier en 2018 par l’Union africaine (UA), la mission de mettre en œuvre le projet de marché unique de transport aérien en Afrique (MUTAA). Il a été félicité pour le travail accompli pour rendre le MUTAA effectif par le Commissaire de l’Union africaine (UA) aux Infrastructures et à l’Energie, Amani Abou Zeid lors d’une audience que le chef de l’Etat lui a accordée le mercredi 20 mars 2019.
Les choses avancent bien et nous sommes confiants qu’avec le leadership du président togolais, la plupart des Etats africains signeront l’accord dans les mois qui viennent », a confié le commissaire de l’UA.
Selon lui, des ressources suffisantes ont été mobilisées pour permettre le fonctionnement efficace de l’Agence exécutive du MUTAA et de la Commission africaine de l’aviation civile (CAAC). La Commission de l’UA et la CAAC sont en train de diffuser les réglementations en matière de concurrence et de protection des consommateurs pour le MUTAA.
Le MUTTA qui n’est que le prolongement de l’accord Open Sky africain de Yamoussoukro signé en 1999 est le premier des douze projets phares de l’agenda 2063. Et le Togo figure parmi les 23 premiers pays ayant procédé au lancement de ce marché unique aérien sur le continent. Mais aussi parmi les 32 pays à avoir signé le traité instituant la Communauté économique africaine sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et le droit d’établissement. C’est d’ailleurs une des nombreuses raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat a été désigné Champion du MUTAA à l’issue des travaux du 30ème Sommet de l’Assemblée de l’Union Africaine (UA) en janvier 2018.
Le Chef de l’Etat togolais a personnellement présidé la quatrième réunion du Groupe de Travail ministériel sur l’opérationnalisation de ce marché en février 2018 à Lomé. Cette rencontre a permis aux participants de prendre les mesures immédiates pour assurer le fonctionnement du marché et faciliter l’harmonisation des Accords bilatéraux sur les services aériens (BASA) en vue d’un protocole d’entente.
En attendant la mise en œuvre de cet accord, le Togo a débuté des investissements structurants et à valeur régionale et unique qui permettent au pays de se positionner comme un hub. Les résultats de ces investissements montrent le positionnement attractif du Togo. C’est le cas par exemple, de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma qui a accueilli plus de 651. 000 passagers en 2018, selon le Conseil international des aéroports (ACI). Un dynamisme dû en grande partie à la présence de la compagnie panafricaine Asky (dont Ethiopian Airlines est actionnaire à 40 %) et aux investissements effectués. Il vise d’ailleurs 2 millions de passagers par an d’ici quelques années.
Lancé en janvier dernier avec 23 Etats membres, le MUTAA a pour objectif d’accélérer la connectivité sur tout le continent, menant au développement durable des industries de l’aviation et du tourisme et apportant une contribution considérable à la croissance économique, à la création d’emplois, à la prospérité et à l’intégration Afrique.
« Les choses avancent bien et nous sommes confiants qu’avec le leadership du président togolais, la plupart des Etats africains signeront l’accord dans les mois qui viennent »
Ignace T.