Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, accompagné de la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, du ministre des Travaux publics, Mme Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré et du maire de Kloto 1, Dogbatsè Yawo Winny, a effectué une visite inopinée sur le chantier de réhabilitation et de renforcement de la route nationale n°5, qui relie Lomé à Kpalimé.
L’objectif est de constater de visu l’état d’avancement des travaux sur ledit chantier. Le chef de l’Etat a arpenté la voie et suivi les différentes explications en rapport au déroulement des travaux sur le chantier.
Les travaux de ce chantier ont été lancés en juin 2020 pour une durée de 36 mois. D’un coût global de 214 milliards FCFA, le chantier est exécuté par le géant Ouest Africain du BTP, Ebomaf. Les travaux consistent notamment en l’aménagement d’une chaussée en 2×3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2×2 du tronçon Zanguéra-Noépé (8 km), et d’une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (91 km). Les travaux sont complétés par l’aménagement de plusieurs bassins de rétention d’eau, ainsi que de voiries et de réseaux divers dans la ville de Kpalimé.
En tout, près de 3000 Togolais ont été mobilisés depuis le début des opérations. En fin septembre 2021, la route affichait 50% de taux d’exécution.
EN NOVEMBRE 2020 LE TAUX D’AVANCEMENT PHYSIQUE ETAIT DE 15%, POUR UN DELAI CONSOMME DE 14,5%
« Cinq mois après avoir officiellement démarré, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la route nationale Lomé-Kpalimé (RN5) affichent un taux d’avancement physique de 15%, pour un délai consommé de 14,5% », ont affirmé les responsables de l’entreprise Ebomaf en charge des travaux, lors d’une visite de terrain effectuée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en novembre 2020.
C’était dans la lignée de sa visite sur la Nationale 34, sur plusieurs chantiers de cette route longue de 120km. L’objectif était de constater l’évolution des travaux, d’échanger avec les parties prenantes et de rassurer les populations.
« Les travaux sont énormément freinés mais nous faisons avec », a expliqué le PDG d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, qui affirme s’impliquer personnellement sur le terrain « pour faire garantir la qualité des ouvrages ».
Rodolphe A.